Remaniement gouvernemental en Algérie

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a choisi le directeur de la Société publique de l'électricité et du gaz (Sonelgaz), l’ingénieur Noureddine Boutarfa, pour diriger le secteur vital de l'Energie, en remplacement de Salah Khebri.
Le ministère des Finances est désormais dirigé par Haji Baba-ammi, qui était jusque-là chargé du département du Budget. Il succède au banquier Abderahmane Benkhalfa.
Amar Ghoul quitte le gouvernement pour la première fois depuis qu’il y est entré en 1999, après l’élection d’Abdelaziz Bouteflika.
Il est remplacé à la tête du Tourisme par Abdelwahab Nouri, qui s’occupait jusqu’ici du département de l'Hydraulique.
M. Nouri est remplacé par Abdelkader Ouali. Ce dernier quitte le ministère des Travaux publics, un portefeuille qu'hérite Boudjemaa Talai, pour le cumuler avec celui des Transports.
Quatre autres personnalités intègrent le gouvernement.
L'ancien ministre des Affaires étrangères (1988-1991), Boualem Bessaïeh, est nommé ministre d'Etat, représentant personnel du président Bouteflika.
La députée Ghania Idalia est nommée ministre chargée des Relations avec le Parlement. Elle remplace Tahar Khaoua dans le gouvernement, qui comprend cinq femmes.
Abdesselam Chalghoum devient ministre de l’Agriculture, en remplacement de Sid-Ahmed Ferrroukhi.
Moatassem Boudiaf, un fonctionnaire en poste au ministère des Finances, hérite du nouveau portefeuille de l'Economie numérique.
Ce remaniement du gouvernement de Abdelmalek Sellal est le troisième qu’effectue M. Bouteflika depuis sa réélection pour un quatrième quinquennat en 2014.
Il a lieu en pleine crise financière due à la baisse des revenus pétroliers.
Soixante pour cent du budget de l’Etat algérien proviennent des ressources pétrolières et gazières.
Le pétrole et le gaz représentent 95 % des exportations de l’Algérie.
Les revenus tirés de ces deux ressources ont presque baissé de moitié en 2015.












